Chaque kilomètre compte : ZOUTMAN opte pour un transport plus vert
Depuis nos sites de Roulers et de Gand, nous livrons chaque année jusqu’à 450 000 tonnes de sel marin à des clients dans plus de soixante pays. En adoptant le transport par rail et par voie navigable, nous faisons un choix clair en faveur d’un modèle logistique plus durable.
Himpe Olivier (Responsable logistique), Keirsebilck Lore (Coordinatrice supply chain), Delbaere Maarten (Responsable développement durable)
Nous travaillons exclusivement avec du sel marin, une matière première naturelle à faible impact environnemental. Cette vision durable se reflète dans toute notre chaîne d’approvisionnement. Dans un secteur où le transport peut représenter jusqu’à 70 % du prix de vente, une approche efficace et écologique est indispensable.
En collaboration avec la POM Flandre occidentale et Multimodaal.Vlaanderen, nous avons analysé plusieurs flux logistiques pour identifier leur potentiel de report modal.
Transport ferroviaire vers la Pologne
Alors que les livraisons vers la Pologne se faisaient autrefois entièrement par route, elles passent désormais par le rail via PCC Intermodal. Les marchandises sont chargées dans des conteneurs de 45 pieds, acheminées par camion jusqu’au terminal ferroviaire d’Anvers, puis transportées par train vers des terminaux en Pologne. Le dernier trajet se fait à nouveau par camion.
Résultat : 56 300 km de transport routier en moins par an et une économie de 86 tonnes de CO₂.
Transport fluvial pour les conteneurs d’exportation
Auparavant, les conteneurs vides étaient acheminés en camion depuis le port d’Anvers jusqu’à nos sites de production, puis renvoyés une fois remplis. Aujourd’hui, nous privilégions une approche plus intelligente via des terminaux fluviaux.
Les conteneurs remplis sont désormais déposés dans des terminaux à proximité de nos sites — River Terminal Wielsbeke pour Roulers, ITG Kluizendok ou Sifferdok pour Gand. Ils poursuivent ensuite leur trajet par péniche vers les terminaux maritimes du port d’Anvers-Bruges.
Cette nouvelle approche permet d’économiser jusqu’à 66 000 km de transport routier par an et d’éviter l’émission de 57 tonnes de CO₂.
